Oui au moins une. En préambule de mon projet de discours une phrase de Lapinos pour le cerner comme il faut.
L’Occident est comme la reine sournoise du conte qui interroge son miroir sur sa beauté, et cache ainsi le peu de foi qu’elle a en elle. L’Occident est une putain endurcie dans le péché. Seul un sentimentalisme pédérastique excessif peut conduire à s’attacher à une telle civilisation, aussi médiocre, et qui aura surtout fait les délices de la bourgeoisie. Les Etats-Unis sont immondes parce qu’ils sont entièrement un produit dérivé baroque.
Oui mais la France dans tout çà ?
« Le suicide prouve dieu » : cet élément de preuve avancé par Jacques Léopardi a le mérite, contrairement au pari et aux pensées confuses de Pascal, de mettre à jour le véritable sens antisocial du message évangélique.
Celui là de billet je l’avoue m’avait grandement plu aussi je vous le conseille, il aère…
Et j’en viens donc à cet excellent billet de H16, Espisode 18 dans la série Made in France. Et là si vous êtes déjà venu lire ce que je trouve de génial dans ce blog il me faut vous dire de plonger dans les commentaires, vous y apprendrez que celle des commentateurs quotidiennement afférés et qui montre des gravatars fessus est contente finalement que le père de sa fille s’en soit allé.
Votre serviteur qui considère en vérité qu’il n’y a que les suicidés qui perdent leur temps les a tous avalés ces 190 et quelques commentaires. Ben franchement la France n’est sort pas grandie.
Heureusement pour ma santé mentale (toutes catégories se disputant la première place semble que ce soient les chômeurs qui tiennent la pôle position) en bout de fil le commentateur rassembleur vous dit, il s’adresse aux victimes du RSI :
Le temps de la révolte approche les amis. Désespérés, ne vous immolez plus devant ces fonctionnaires hagards, au regard torve, qui en profiteront pour se mettre en congé maladie et réclamer une prime pour choc psychologique! Agissez! Pourrissez leur la vie de toutes les manières légales ou non. Quand on a plus rien à perdre, que les RSI, URSSAF, Fisc, préfecture, syndicats, inspecteurs du travail, inspecteurs d’hygiène, associations en tous genres et tous les autres suceurs de moelle vous ont volé votre dignité, votre maison et le scooter de votre petit dernier. Agissez en être libéré de toute contingence matérielle! De toute façon, en cas de faillite, point de pardon. C’est un marquage au fer rouge, c’est qu’au mieux vous êtes nul au pire un escroc à jeter dans les geôles fraîchement libérées de ces pauvres petits délinquants qui n’avait d’autres choix que le braco pour subsister.
Encore ? Oui y’en a encore c’est ce qui fait un peu la magie de ce scorpion Blogger :
Le suicide n’émouvra aucunement les médias si complaisants, car votre vie d’insecte ne vaut rien comparé à celle de ces êtres si formidables que sont nos fonctionnaires besogneux au service de l’usager ou tout autre représentant de l’Etat. Le recours à la justice, aussi implacable que lente quand il s’agit de votre petite vie et si véloce et efficace quand un ministre ou un parlementaire joue du menton, ne servira à rien d’autre que vous faire moisir dans l’antichambre de l’enfer. Montebourg n’est quant à lui bon qu’à accompagner le corbillard. Quant au sultan Hollande, plus préoccupé par son harem, accrochera une médaille en chocolat sur votre cercueil en s’efforçant de soutenir une attitude digne tout en chassant toutes ces images lubriques de la yaourtière qui lui sert de cerveau. Aux armes citoyens…
Pour ceux qui en ont bien sûr… Bon si vous croyez encore à la latéralité politique, que vous écrivez de la main droite, un lien issu des commentaires, un blog qui titre une phrase de Margaret. Du Manuel bashing.
Mais je m’égare, tout le but de la politique n’est-il pas ? Pour en revenir à leurs moutons, pas moi hein vu que j’ai décidé d’être pauvre autant que je peux, leurs moutons donc, lisez plutôt qu’ils y pensent et pas depuis hier, si le propos vous étonne c’est que vous ne suivez pas la chronique des licenciements du bon pierre Jo :
La mort économique et sociale de beaucoup de petites boites est devenue acceptable, le but étant la survie de la sécu et l’état dans son ensemble.
Et ça ne date pas d’hier (comme je vous disais):
Colbert: Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. j’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…
Mazarin: Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’État…, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça.
Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
Mazarin : On en crée d’autres.
Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.
Mazarin : Oui, c’est impossible.
Colbert: Alors, les riches ?
Mazarin: Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres
Colbert : Alors, comment fait-on ?
Mazarin: Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! c’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… c’est un réservoir inépuisable.
Voilà mon bon ami cher lecteur, loin de moi toute idée de vous accaparer mais j’ai décidé d’être terreur moi aussi un peu, voyez qu’il ne faut pas se contenter du H16 sec, mais bien suivre le rouage de la machinerie jusqu’à son terme, sinon on en rate et c’est trop dommage pour la révolution, on passe pas loin mais on la rate. Bien sûr si votre truc c’est les gonz en soutif ne cliquez pas…
Et si votre truc c’est l’art pour l’art et un Lord qui n’a pas froid aux yeux, cliquez là, c’est ces cons de footeux mondialistes. Un peu plus bas y’a de la touffe et de la peinture qui sort du cul, un régal car cet aristo s’y connoit en titres et sous-titrages.
J’allais oublier, si vous n’avez pas cliqué pour lire Le suicide prouve Dieu, honte à moi, je vous colle là la phrase en rouge :
Satan s’oppose à la pleine conscience par l’homme de ses actes par le biais de la science morale.
Dormir du temps perdu également ? J’espère bien que vous n’y croyez pas.
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On pourrait aussi, pour éviter le désagrément, mal perçu, de l’ « augmentation » d’une taxe existante, en créer simplement une nouvelle – mais peinte en vert pour se faire la bouche fraîche – une sorte d’écotaxe sur toute l’alimentation (il faut bien que tout le monde se nourrisse, même les « sans dents ») car il est incontestable que tout ce qui entre doit nécessairement ressortir, et que ça pollue, incontestablement…
Cette taxe serait assise sur le prix TVA incluse, car il n’y a pas de petits bénéfices, comme l’ancienne TP l’était sur le CA TTC…
On pourrait aussi – je le suggère humblement – organiser des tournées de recueil des « sorties » pour les peser, et d’une part, ainsi prévoir une autre taxe, cette fois personnalisée, sur le taux de pollution, et d’autre part, et grâce aux matières recueillies, fournir moyennant finances, un excellent engrais à l’agriculture, comme nous le démontrait jadis Lucien Bodard.
Parce que… n’est-ce pas… quand on est dans la merde, il faut savoir torcher des solutions intelligentes…. et puis… en fRance, tout finit par des chansons, même la Marseillaise légèrement modifiée :
Entendez-vous, plac’de la République,
Quand les lampions commenc’nt à s’allumer,
Le bruit joyeux de notre mécanique ?
La pompe à merd’se met à fonctionner.
Refrain 1
Et puisqu’il faut que rien n’se pe-erde
Dans la nature
Où tout est bon
Amis, pressons la pompe à me-erde,
Le jour se lève à l’horizon.
« Faites avancer la première voiture »,
Hennissement du cheval.
« Vérifiez les manomètres »
« Renversez la vapeur »
« En avant, tout doucement »
Refrain 2
Pompons la merde et pompons-la gaiement
En envoyant s’fair’foutr’ceux qui n’sont pas des frères
Pompons la merde et pompons la gaiement
En envoyant s’fair’foutr’ceux qui n’sont pas contents.
Soupe à l’oignon, bouillon démocratique,
Perdreaux truffés du faubourg Saint-Germain,
Vous serez tous, c’est une loi physique,
Bouffés un jour, chiés le lendemain.
Fille de roi, de ta beauté si fière,
Tu dois chier, ainsi Dieu l’a voulu.
Ton cul royal, comme un cul prolétaire,
A la natur’doit payer son tribut.
Humble ouvrier, ta modeste cuisine
Te fait du riche envi-er les festins ;
Console-toi, les produits qu’il rumine
Ne se vendront pas plus cher que les tiens.
Puissants du jour qui bouchez vos narines,
Quand nous pompons le fruit de vos excès,
Si nous cessions de vider vos latrines,
Que sentiraient vos splendides palais.
O ! Vanité des parfums de ce monde,
Roses, jasmins, qu’êtes-vous devenus ?
Vous embaumez à cent lieues à la ronde,
La merde passe, et l’on ne vous sent plus !
Nous voudri-ons que notre canon tonne,
Et proclamât la patrie en danger,
Nous saurions tous, en vrais fils de Bellone,
Mieux que Cambronne, emmerder l’étranger.
Dieu, pour nos sens, créa la fraîche rose,
Le papillon aux brillantes couleurs,
Les gais refrains pour les esprits moroses,
Et pour nos culs, il fit les vidangeurs.
O, Vidangeur à l’allure morose
Moque-toi bien du vil qu’en dira-t-on,
C’est la merde qui fait fleurir la rose
Honneur et gloire à tous nos beaux étrons,
Messieurs, Mesdam’s, si par ma chansonnette
J’ai déridé vos fronts par trop rêveurs.
Quand vous pass’rez devant un’pompe honnête,
Venez, ensembl’, nous pomperons en choeur,
Refrain 1
Arrêtez, un homme est tombé dans la fosse.
Sauvez-le, sauvez le !
Trop tard !
Oh ! Merde !
Refrain 2