L’écroulement d’un monde, page 15, ça vaut son pesant d’entrée en matière, imaginez, page 15… Il nous propose en réponse à une question de prendre le problème à l’envers, en voilà une pirouette : c’est à notre avis la façon la plus intelligente de procéder, on est plus vite rendu au bout… Maître Lordon souffrez que j’ouvre les guillemets :
« Mais il faudrait prendre le temps d’une analyse complète des mécanismes qui conduisent les médiateurs médiatiques à ne plus rien médiatiser, c’est-à- dire à maintenir dans l’invisibilité les situations sociales et leurs déterminants véritables – dont la seule exhibition suffirait à nourrir de légitimes fureurs –, et laisser inaudibles les analyses critiques – ( reprenez votre souffle l’effet n’en sera que meilleur))à quelques exceptions près systématiquement sous-représentées quand elles ne sont pas par principe déclarées carrément tricardes, à moins qu’on ne leur offre des formats si pauvres qu’elles sont bien certaines de n’avoir aucune chance de « porter ».
L’écroulement… les pensées, ses expériences de pensées, qu’ils jugent oiseuses, pour rire je suppose, sont d’une justesse grand J
« Est-il utile de consacrer un quart d’heure de plus à l’anatomie pathologique du Parti socialiste ? On peut difficilement l’éviter ne serait-ce que dans la perspective de l’élection présidentielle, et pour faire le constat que, pour cette édition, le candidat Hollande s’y prend non pas, comme le commandait jusqu’ici un léger réflexe de vergogne, huit jours avant le deuxième tour, mais huit mois avant le premier pour faire offre d’alliance avec les centristes, péripétie anecdotique au premier abord, mais en fait raccourci fulgurant qui dit tout ou presque de ce qu’il est permis d’attendre d’une hypothétique présidence socialiste en matière de transformation économique et sociale – à savoir rien. »
A A A. Rien, … Il en a accompli des étapes du Roll Back Agenda, merde quand même, c’est un peu exagéré, n’est-ce pas Président ?
Dites-le avec un média, mais compression temporelle oblige, les cinq dernières pages sont à notre avis à lire avant le reste. Elles auraient selon moi le pouvoir d’intéresser au début :
« Tout a déjà été dit sur la compromission historique de la social-démocratie, spécialement française, avec le néolibéralisme mais, pour fermer au plus vite ce lamentable chapitre, on peut tout de même mesurer le degré de faillite historique d’un parti qui ose encore s’appeler « socialiste » à son incapacité à mettre en cause le capitalisme néolibéral au moment où sa crise apoplectique ouvre une fenêtre d’opportunité historique sans équivalent – et l’on finit par se demander quelle sorte d’événement, quel degré de dévastation serait maintenant requis pour qu’en cette matière l’électro-encéphalogramme socialiste émette de nouveau un bip. »
Sûr qu’on se demande///
Et si ce que vous voulez savoir c’est où vous carapater eh bien tentez l’épreuve de considérer la Polynésie (…) comme une terre d’aventure au cœur de la bêtise du fatalisme et de l’ignorance. Certes tout çà en cocktails variés, mais aussi de la gentillesse l’hospitalité et le partage. Mais beaucoup de bêtise quand même vaut mieux être un peu plus que prévenu 😉
Souvenir encore bien frais de la branche, deux discrets hématomes ombrent mes côtes et je ne serais pas surpris de bouffer une dent d’ici quelques temps, j’avais pris des pains en sabrant la jungle en promenade mais celui-là, un bon gros « punch » je vais certainement le garder en mémoire vive : mon quatrième poteau est toujours otage des hauteurs.
Et pendant ce temps ça massacre du bon journaliste pour qu’on protège mieux les mauvais ?
Ce pdf de Lordon est excellent, c’est pour ça que je vous en cause encore, par contre pour président veuillez noter que j’ai trouvé son allocution solennelle complètement bidon, et pourtant avec pareil actualité y avait moyen de se préparer un peu. Non mais quel pignouf, 4 minutes qui ne passeront pas à l’école des présidents. Comment peut-on autant bafouiller le mot épreuve, sûrement à pensant à une miraculeuse réélection.
Bon je mets pas les tags qui vont bien, s’ils veulent des mal pensants, z’on qu’à chercher 😉
Il y a sans doute de la bêtise en Polynésie, c’est la civilisation qui veut ça mais il y
en a forcément moins qu’en métropole, c’est l’endroit où l’on trouve le plus grand
nombre de connards au M² et je ne parle pas de Paris, là c’est le record du monde.
Bon courage et amitiés.
De « la gauche » tu causes ?? J’ignorasse que ça exista encore ce « machin ». Remarque, ya encore en France ce « parti communisse » d’avant mes robes ~~ alors, on s’étonne de rien.
Par chance : comme la Droite, c’est le contraire – elle n’existe plus non plus.
On disait les 80 :
« Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le communisme : c’est le contraire ! »
Feunne, non ?
Yes very fun indeed. Dans le pdf du monsieur y’a un long passage sur les penseurs médiatisés. Et là je note qu’on a dézingué de bons trubliions pour vous inciter à mieux protéger les marionnettes qui meublent l’antenne. Bref, je ne suis pas Charlie. Plus sa manière de retourner les questions amène des perles de lumière. Je me le relis pour la deuxième fois, au milieu des bananiers c’est encore meilleur 😉