J’ai eu le plaisir, l’honneur et l’avantage d’être invité à suivre la mondialement connue course de pirogue Hawaiki Nui. Une course de trois étapes, 130 pirogues inscrites, 2 bateaux suiveurs pour chacune, et un nombre difficile à déterminer d’autres embarcations. Une sacré armada mais pour moi le spectacle et l’aventure ne s’est pas arrêtée à l’évènement. J’ai passé quelques jours sur Huahine au lieu de rentrer par la mer comme à l’aller.
Je n’ai jamais mis les pieds en Jamaïque mais je suis bien certain que Huahine soutient à l’aise la comparaison. J’y suis allé plus d’une dizaine de fois et ce qui m’y fascine c’est leur mode de protectionnisme. Essayez un peu d’y débarquer sans connaître la date de votre retour ni l’endroit où vous dormez. Comment tu t’appelles, d’où tu viens et quand tu pars, voilà la sainte trinité de la curiosité du cru. Soit dit sans arrière-pensée.
Et cette fois-ci j’ai débarqué sans savoir quand je rentre vu que j’ai comme qui dirait déserté mon matelotage, eh bien croyez-le c’est pas confort confort. Heureusly j’ai emprunté un bon vélo et si ma route préférée est une piste de soupe de corail qui joint l’aéroport et le marae Manunu (mon pied à terre par alliance) ailleurs le goudron y est magnifique. Au point qu’il ne se passera pas longtemps avant que j’y aille faire un peu de patin. Quand la belle famille se sera un peu remise de mon incursion surprise durant que mon fils y était en vacances.
Chez Djefbernier on est toujours à deux doigts de raconter sa vie. Figurez-vous que tous azimuts ça brainstorm pour faire s’envoler les chiffres de notre accueil touristique.
Du lien en veux-tu ? Il appert que la solution c’est que toute la population doit s’investir… pour le plaisir d’après ce que j’ai compris. Evidemment quand tout le monde sera sur internet à vanter sa destination, à proposer des hébergements gracieux afin que tout séjour par eux se résume au coût du transport aérien, on nagera en plein 22ème siècle.
D’ores et déjà n’oubliez pas d’aller faire du vélo à Huahine, surtout si vous avez un faible pour les plantes psycho-actives ; y’en a partout sur toutes les îles mais là-bas y’a pas que moi qui a remarqué
Au fait Trump y dit quoi du cannabis récréatif ?
Et pour ceux qui voudraient un voyage en polynésie qui coûte pas un bras envoyez-moi vos dates, puisqu’il faut s’investir personnellement, ça tomberait bien.