Finir en chanson

Publié: 04/09/2014 dans Brèves du Net, Merde quand même !
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Je ne sais pas si c’est permis mais après avoir lu le billet de ce scorpion de H, et entâmé les commentaires j’ai été soudain pris d’une crise de rire contenu, qui n’a pu cessé qu’après une sélection tactile et un copier coller, merde, quand même j’ignore si c’est autorisé ce commentateur est vraiment un cador, mais la chanson une tarte à la merde dans la gueule du savoir lire. Bon appétit, ouf j’ai cru m’étouffer à force de pouffer. Re merde ah c’est terrible, pas besoin de s’interroger sur l’air, dès que je pose les yeux dessus au premier refrain je repars à pouffer ! Allez les gens, olé coeur, et n’allez pas chez les moutons voir ce qui se trame sur le dos des belges.

Quiet Desperation 4 septembre 2014, 9 h 35 min

On pourrait aussi, pour éviter le désagrément, mal perçu, de l’ « augmentation » d’une taxe existante, en créer simplement une nouvelle – mais peinte en vert pour se faire la bouche fraîche – une sorte d’écotaxe sur toute l’alimentation (il faut bien que tout le monde se nourrisse, même les « sans dents ») car il est incontestable que tout ce qui entre doit nécessairement ressortir, et que ça pollue, incontestablement…

Cette taxe serait assise sur le prix TVA incluse, car il n’y a pas de petits bénéfices, comme l’ancienne TP l’était sur le CA TTC…

On pourrait aussi – je le suggère humblement – organiser des tournées de recueil des « sorties » pour les peser, et d’une part, ainsi prévoir une autre taxe, cette fois personnalisée, sur le taux de pollution, et d’autre part, et grâce aux matières recueillies, fournir moyennant finances, un excellent engrais à l’agriculture, comme nous le démontrait jadis Lucien Bodard.

Parce que… n’est-ce pas… quand on est dans la merde, il faut savoir torcher des solutions intelligentes…. et puis… en fRance, tout finit par des chansons, même la Marseillaise légèrement modifiée :

Entendez-vous, plac’de la République,
Quand les lampions commenc’nt à s’allumer,
Le bruit joyeux de notre mécanique ?
La pompe à merd’se met à fonctionner.

Refrain 1
Et puisqu’il faut que rien n’se pe-erde
Dans la nature
Où tout est bon
Amis, pressons la pompe à me-erde,
Le jour se lève à l’horizon.

« Faites avancer la première voiture »,
Hennissement du cheval.
« Vérifiez les manomètres »
« Renversez la vapeur »
« En avant, tout doucement »

Refrain 2
Pompons la merde et pompons-la gaiement
En envoyant s’fair’foutr’ceux qui n’sont pas des frères
Pompons la merde et pompons la gaiement
En envoyant s’fair’foutr’ceux qui n’sont pas contents.

Soupe à l’oignon, bouillon démocratique,
Perdreaux truffés du faubourg Saint-Germain,
Vous serez tous, c’est une loi physique,
Bouffés un jour, chiés le lendemain.

Fille de roi, de ta beauté si fière,
Tu dois chier, ainsi Dieu l’a voulu.
Ton cul royal, comme un cul prolétaire,
A la natur’doit payer son tribut.

Humble ouvrier, ta modeste cuisine
Te fait du riche envi-er les festins ;
Console-toi, les produits qu’il rumine
Ne se vendront pas plus cher que les tiens.

Puissants du jour qui bouchez vos narines,
Quand nous pompons le fruit de vos excès,
Si nous cessions de vider vos latrines,
Que sentiraient vos splendides palais.

O ! Vanité des parfums de ce monde,
Roses, jasmins, qu’êtes-vous devenus ?
Vous embaumez à cent lieues à la ronde,
La merde passe, et l’on ne vous sent plus !

Nous voudri-ons que notre canon tonne,
Et proclamât la patrie en danger,
Nous saurions tous, en vrais fils de Bellone,
Mieux que Cambronne, emmerder l’étranger.

Dieu, pour nos sens, créa la fraîche rose,
Le papillon aux brillantes couleurs,
Les gais refrains pour les esprits moroses,
Et pour nos culs, il fit les vidangeurs.

O, Vidangeur à l’allure morose
Moque-toi bien du vil qu’en dira-t-on,
C’est la merde qui fait fleurir la rose
Honneur et gloire à tous nos beaux étrons,

Messieurs, Mesdam’s, si par ma chansonnette
J’ai déridé vos fronts par trop rêveurs.
Quand vous pass’rez devant un’pompe honnête,
Venez, ensembl’, nous pomperons en choeur,

Refrain 1

Arrêtez, un homme est tombé dans la fosse.
Sauvez-le, sauvez le !
Trop tard !
Oh ! Merde !
Refrain 2

Te gêne pas, si je réponds pas c'est qu'internet a cessé